La température monte quand il ne faut pas...
Forcément, je ne parle pas de la météo. Car quand le ciel est au beau fixe, mon humeur aussi. Enfin en général. Je parle de ce thermomètre qu'on met dans l'oreille. (enfin chez nous, car il y a d'autres modèles pour le front, sous le bras, ou ailleurs...)
Je me suis toujours considéré chanceuse. A part Lili dont la santé a souffert de sa prématurité quand elle était petite, mes enfants sont rarement malades. La preuve, en 2 ans, 3 mois et 26 jours où j'ai été à la maison, ils n'ont manqué que 6 jours d'école pour maladie à eux cinq (enfin 4, vu que Tétine n'est pas scolarisée et n'était pas gardée. mais elle n'était pas malade non plus).
Naïvement, j'ai cru que cette santé de fer continuerait, histoire d'éviter de louper le boulot au moins jusqu'en novembre (et encore, vu que je suis à mi-temps, il y avait un espoir que ça dure plus longtemps). Car oui, j'envoie mes enfants à l'école quand ils ont juste le nez qui coule, ou quelques quintes de toux dans la journée.
J'ai eu un peu peur quand le temps s'est dégradé, d'autant que j'ai mis du temps à ressortir les vêtements chauds. Trop dur psychologiquement à sortir début septembre. Mais non, mes vaillants petits soldats ont tenu jusqu'au retour du beau temps. C'est là que tout a basculé.
Quand Tiff s'est réveillé mercredi avec un super mal de tête et plus de 39°, j'ai tiqué. Elle qui n'est jamais malade, je ne l'avais jamais vu aussi KO, à dormir toute la journée. Au départ, j'ai même cru que la fièvre était provoquée par une infection à ses oreilles, qu'on a percées samedi dernier. Mais non, les trous sont nickels. Antipyrétique à gogo, et on croise les doigts. Car jeudi, un boulot monstre m'attendait. En plus le chef était absent pour la journée et le jeudi après-midi je suis seule au secrétariat.
Vous saviez que la fièvre c'est contagieux? Moi non plus. N'empêche que mercredi soir, j'avais deux fiévreuses de plus. J'ai hésité entre m'arracher les cheveux et hurler. Parce que forcément, c'est dans ces moments-là, et à 19h30, que tu tombes en panne de Doliprane en suppo alors que la dernière refuse d'avaler le sirop, quitte à se faire vomir. Autant dire que moi, je l'ai avalé mon cachet. L'avantage, c'est qu'à 19h55 toutes les filles étaient couchées et dormaient.
Le jeudi matin, deux sur trois allaient mieux. Quant à Tiff, on se serait cru 24h avant. Adieu le boulot. J'ai emmené tout le monde à la crèche/école, histoire d'éviter la contagion, je suis allée à la pharmacie histoire de refaire le plein de sachets verts et de suppo orange, et je l'ai gardé près de moi. Après une journée à hésiter entre sommeil et veille, elle était à nouveau d'aplomb avant 16h.
Aujourd'hui j'ai du rattraper le boulot en retard en 5h30 car je devais rentrer tôt pour voir l'instit de Lili. Autant dire que l'ordi avait intérêt à marcher, sinon il serait passé par la fenêtre...
Vous croyez que j'ai une chance que ce soit le seul jour de garde d'enfant malade de l'hiver?
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